Titre erroné

Et tu pars! Ca va se passer là. A bientôt!

Il me faut une pièce noire. Un peu plus. Voilà. Du flou, et...un peu de rouge vif, très vif, pour contraster avec la lenteur de la scène. Apporte-moi des insectes...

La photographie d'insectes me branche pas mal. Tout comme le piercing sur la langue il y a un mois, le hamster depuis un an, et la pedopsychiatrie pendant 2 jours (après avoir regarder ça se discute, ndlr). Jean-Marc Morandini est insupportable à parler télé tout le temps.

Je me demande laquelle des deux photos est la plus thérapeutique mais demain, j'arrête de les prendre en photo...

Hier j'avais un an de plus, et sincèrement, j'ai hésité entre faire un gâteau ou organiser une veillée funéraire.
Je ne comprends toujours pas pourquoi sur le site linternaute.com (et ailleurs), les recettes de cuisine sont dans la rubrique "femme".
Les suicides collectifs sur internet me titillent les oreilles encore une fois. Se donner un rendez-vous macabre. La drôle d'idée!
Ah ouii!!! Je suis allée voir Charlie et la chocolaterie. Excellentissime. C'est ce qu'il y a dans ma tête (en gros) : du chocolat et des petits lutins dansant. Vraiment super giga bien (?). Devant le ciné :
"-Wha, vi1 voir moustache, keskya o ciné! Zi Isslande, oué, oué!
-Ta vu, ya ossi charli le chocolatié, c pr lé gamin! Tira voir ça toi!
-Humrf humrf humpfff!!" (ricanements bestiales non contrôlés)

Un mal incurable a pris possession de moi, sans non plus être le type parano du Horla. Depuis que je suis (verbe suivre, pas être, hein...) assidûment "Qui veut gagner des millions", tout ce que j'apprends est "susceptible de me faire atteindre le palier des 48.000€", somme non négligeable, en somme (?). Donc je fouine sur internet, dans les journaux, les infos...mais pas Thalassa, faut pas pousser, pour essayer d'arriver au million. Une thérapie de groupe serait la bienvenue.

Et puis, telle une jeune fille en phase de suicide collectif sur internet, je suis tombée sur Top model 2005. Bilan :
-Une fille au vocabulaire réduit au mot "magique"
-Une autre fille prenant pour "abérant" quelque chose de "surréaliste"
-Et encore une autre fille tombée là un peu par hasard, et errant dans le chaos total

En rêve, mon distributeur de billet m'a demandé si je portais une lentille, ou deux, si j'habitais chez moi, pendant qu'un ami hurlait mon code à qui-veuille-bien-l'entendre. Il fallait que j'aille retirer de l'argent (à l'autre bout de la ville) pour payer le resto de La maison de la presse, soit dit en passant une grande table aménagée près du comptoir, vers les stylos plume et quotidiens. Sinon, je devais enquêter sur un suicide (un mec dont la passerelle reliant les deux mastodontes de rochers des Gorges du Tarn s'était écroulée) avec un collègue, découvrant alors que ce n'était pas un suicide mais bel et bien un meurtre commis par son ami gay qui a découpé la passerelle de plusieurs kms de haut. Sinon, cette nuit, j'me suis fait manger par des requins de La Plage, après que j'essaie de m'envoler (sans succès) pour leur échapper. Sinon, le collègue qui enquêtait avec moi s'est mis tout nu pour une raison qui m'est encore inconnue. Et puis j'ai assisté au concert de Marylin Manson, et j'ai même choisi ses chansons.
...Freud?!...Freuuuuud!!!

J'me demande comment des gens peuvent se suicider collectivement sur internet. Héhé, avec du recul, c'est cocasse.

Telle une étole mal pliée, j'erre aujourd'hui entre le froissé et le défroissé, le je peux et l'impossible, le châtain et le blond douteux, l'harmonie et le désordre (puissent-ils être compatibles). A choisir je délaisse le scalpel pour un divan décousu dépourvu de febrez, et j'opte pour des lunettes à bordure noire.

Extrait...
"Comment se rendre malheureux avec l'aide d'autrui [technique du Rejetez-moi, avec pour candidats vous et un rejeteur ignorant vos manoeuvres]

1er coup
Vous : "Dites-moi franchement, que pensez-vous de moi? Dites-moi la vérité."
Le rejeteur : "Je pense que vous êtes très bien."

2e coup
Vous : "Non, dites-moi exactement ce que vous pensez. Il n'y a rien que j'apprécie davantage que la franchise."
Le rejeteur : "Eh bien...pour être tout à fait honnête...je trouve que vous agissez quelquefois de façon un peu névrotique."

3e coup
Vous : "Ah oui...Parce que vous pensez peut-être que vous, vous êtes parfait?" "

Le vice et la paranoïa sont entrés chez moi sans frapper, et ont demandé un verre de limonade. Quand le type à trois sièges de moi dans le train a enfilé son bandana militaire et serré sa mallette noire contre lui, j'me suis dit ça y est on va sauter. Note qu'il n'arrêtait pas de parler de son pays à une femme imaginaire qu'il traitait de nymphomane. Choses non négligeable, donc. Faut que j'arrête de regarder les infos (+ les gens derrière leur véranda, l'avenir, le passé, les petits pains fourrés chocolat à la boulangerie).

Lundi l'année des questions existentielles va me happer. Je l'attendais pas, mais bon, puisque c'est la mode de se faire inviter...Pour la dégoûter, j'ai pas arrêté de jouer au monopoly. Et j'ai ce qu'on appelle la poisse. Surdimensionnée, entre parenthèses, puisque les cases "taxe de luxe - impôt sur le revenu - et - allez en prison" portaient mon prénom. Mais j'aurais d'jà du m'en doutais lorsque ma lentille s'est littéralement coupée en deux dans mon oeil, une moitié se perchant tout là-haut là-haut dans les steppes profondes de mes paupières. Coupée comme une lame de rasoir...et ça c'est la poisse.

              Mon trouble obsessionnel consistant à éteindre et rallumer la lumière 5 fois avant de me coucher ne m'a pas quitté. Saloperie, va.

"Je vois des lumières...plein de lumières..."

J'me demandais s'il y avait encore du monde à bord.
                     

De retour de vacances, on constate 2 choses :
Un) Elles n'ont pas profité à tout le monde
Et deux) Thiers n'est pas la seule résidence des sociopathes

Pour concilier famille et bien-être, j'ai décidé d'opter pour la technique du haricot. Chaque sacrifice que l'on fait équivaut à un haricot dans le bocal. Et à la fin de la semaine, on comptabilise le nombre d'efforts. Pratique catholique, précisemment, qui permet un peu d'oublier qu'on est seul(e) au monde afin d'enfouir notre ego surdimensioné (sans pour autant le refouler par la suite) . Et comme j'avais pas de haricots, j'ai cocher, et ça marche. Attention, faire la vaisselle ne compte pas.

"La musique de Paris dernière 3", la compile de Frederic Taddei & Cie, est formidable. Miles Davis, John Coltrane et Duke Elligton idem. J'ai enfin remisé ma phobie des araignées contre du jazz, et des parties de yams. Pas plus mal, remarque. Et toi, t'écoutes quoi...?

"Yam de 5, tiens..."

Exactement, John...
Aujourd'hui, Champagne! 100e post. Post non pas fêtard, mais instructif puisque dans celui-ci vous apprendrez que Hannes Alfvén était un physicien suédois ayant reçu le prix Nobel en 1970 pour sa découverte des ondes se propageant dans le plasma de la magnétosphère.

Aujourd'hui, j'aime les mots :
Couleur, extase, protubérance, progéniture, maussade, rancunier, éprise, emprise, Empire, onirique, occulter, inculper, réquisitionner, inceste (de citron), catacombes, marécages, grotesque...

Aujourd'hui, je n'aime pas :
Jus, juteux, laiteux, boiteux, empiffrer, glamour, paris hilton, pittoresque...

Aujourd'hui, (re-re-re-re-re-re-re-re-re-re)vu :
Will Hunting, l'histoire de ce jeune homme aux avants-bras merveilleux qui est en fait un petit génie. J'adore la scène où il s'énerve contre Scalia, en tapant sauvagement contre le mur. Cette scène est très appréciée des masochistes sentimentales, comme moi. C'est peut-être pour ça que la première partie du corps que je regarde chez une personne, ce sont ses avants-bras...s'ils ont une grosse veine en travers, c'est signe de virilité chez moi (et pas de maladie génétique incurable comme pourraient le prétendre certains sceptiques).

Mardi, ce sera une tranche très épaisse de Bretagne, s'il vous plaît. Je vais allez fanfaronnez avec les mouettes, nager entre les goélands, me gaver de crêpes pendant un mois et demi, ça va être exquis...La bagade bretonne n'aura plus de secret pour moi, les jupes affriolantes, les danses étranges, les mouettes, l'air si merveilleusement iodé, le plaisir de passer sa langue sur les lèvres et goûter au sel toute la journée, la frustration de ne trouver que du beurre salé dans le supermarché, les mouettes, les pervers régionaux (histoire de changer de ceux de Thiers), les noyades, les jeunes ados imbéciles qui trainent les rues, les mouettes, le folklore, le fest noz, les mouettes...

Et c'était il y a un an, je commençais à écrire pour massacrer l'ennui.
Au fait, vous le saviez, vous que Hannes Alfvén était un *coup de bâton sur le crâne donné par le voisin* ; *absence* ; "au revoir!"

"J'pars, là, ou bien??"

Hahaha...tout ce que j'ai toujours détesté va arrivé cet été. Une programmation bourrée d'anorexiques, de petits pervers en guise de jury, et des millions de telespectateurs cons pour regarder ce genre d'émission...Avec une copine, on voulait s'inscrire  à ce fameux "top model 2005", histoire d'arriver là, comme un (gros) cheveux sur cette soupe d'ados mal dans leur peau, histoire de bien faire tache, dans cette foule de gens préfabriqués, cette dose d'hypocrisie collective, ce complexe social généralisé...mais comme on n'avait pas 16 ans...

J'ai d'ailleurs refait le slogan, comme ça, sur un coup de boule tête :

*Musique de début : générique trop pourrave*
Ton de présentateur raté, genre Benjamin C. :
"Vous avez fait un régime toute l'année
Pour avoir un corps sublime cet été...
Et n'y êtes pas arrivée!! (rires moqueurs)
M6 l'a fait :
Et il va se réjouir de vous complexer!"
*Musique de fin : générique encore plus pourrave que le précédent*

Dans "Le Grand Livre De La Psychanalyse", ils disent qu'il ne faut pas critiquer, même les gens qu'on déteste. Et ceux-là, d'ailleurs, il faudrait leur trouver des points positifs et se dirent qu'ils sont sympathiques...Je crois que je suis sur la mauvaise voie, à peine consciente de la société qui nous entourent, je critique déjà le système. Dans "Le Grand Livre De La Psychanalyse", ils disent aussi qu'une entente avec le monde qui nous entoure rendrait notre esprit et notre corps harmonieux. Ma Foi, à ce train-là, je suis schizophrène à 17.

Ah oui, et puis sinon, L'auberge Espagnole est formidable. Tout comme American Beauty.

Ma tête est une coupe de fruits mêlée de jeunes fleurs. Le printemps vient juste de commencer pour moi. Okay, j'ai une longueur de retard. Mais ça me permet de reculer la date du jour le plus fatidique de l'année. Bref.

Ma tête bourgeonne de sentiments nouveaux, peut-être dus aux heures de Soleil retrouvées. Ma Maman vient de retrouver au fond du placard les chocolats de Pâques qu'elle avait oubliés de donner. Et c'est là que se pose la question : "Qu'est-ce que le point?". A défaut d'une immense carrière de guitariste (et d'une bonne réponse), je me lance dans...la cuisine. Une petite "Joël Robluchon" en puissance, donc. C'est à l'autre question tout aussi passionante qu'on répondait avec La Très Subtile : "Quel avenir ont les jeunes de maintenant, quand on les voit traîner dans les rues à longueur de journée?" C'est très clair : ils seront caissiers. Et ça, qu'ils le veuillent ou non, je ne sais s'ils s'en rendent compte. En plus ils s'habillent mal. Cette réponse qui amène à une autre interrogation : "Pourquoi pas des heures de cuisine dans les Establishments? A l'heure de la lutte contre l'obésité, contre l'ennui à l'école?" Et oui, en plus d'informer les jeunes sur les bienfaits des légumes, on leur apprendrait à...rha, il y a un mot spécifique pour ça...à vivre. Les gens qui font les programmes, ils ont quel âge? Une bande de sexagénaires qui veulent absolument nous faire lire du Flaubert...à nous dégoûter de la lecture à jamais, véridique. Donc, je propose de réformer l'enseignement, en me nommant ministre de l'éducation. Radical. Au moins comme ça le fameux "poulorgue" de la cantine sera erradiqué.

Oui, j'ai fait un classeur de recettes comme les vieux, et non, je n'en ai pas honte. Vala. Parce que c'est qui qui mangera des délicieux muffins au jambon-fromage, ou des enchiladas? Eh ben c'est Bibi.

Mauvaises Idées / Bonnes Idées...à faire : un dossier consacré aux idées.

Raphaël vous le confirme..."Mon épicier est un type formidable!"

Je ne ferai pas n'importe quoi. Tout d'abord, je vais retarder la date de mon anniversaire. A un an ou deux. Faites que ce jour ne vienne jamais...faites que je ne grandisse jamais...

Regardez autour de vous, ces adolescents déplorables, ces pré-adultes débauchés n'ayant plus aucun principe (parce que sans principe, on n'est rien), aucune valeur moral, ne pensant qu'à boire, baiser, ou travailler. Où est passée la poésie, les longues nuits à contempler une feuille volante (American Beauty)? Les adultes me font peur, leur once de magie semble s'être envolée par la lucarne de leur 16 ans. Ils n'ont plus rien de mystérieux et d'envieux, juste une vie qui va défiler...Leur gentillesse paraît submergée par un sens critique étroit et méprisant. Ils croient plus en leur expérience parfois superficielle qu'à leur intuition. Non, je ne veux pas être comme eux, au milieu d'eux, induite en erreur par eux. Je veux garder ma naïveté, crédule enfant que je suis et j'étais, jamais aveuglée, souvent appeurée. Pourquoi il faudrait que je cesse de pleurer? Ravaler mes émotions et les laisser au plus profond, est-ce cela la solution? Je n'y crois pas, je ne vous crois pas, et en fait, je m'en fout de ce que vous pensez, parce que moi, j'ai une personnalité.

Pour un flirt avec la mort, je ne ferai jamais n'importe quoi.

Après moultes tentatives de réinsertions dans la vie sociale et saine que j'entretenais auparavant, je suis de retour, avec :

-un chat dépressif restant des heures entières devant la fenêtre, à contempler je-ne-sais-quoi, peut-être le coucher de soleil. Il doit sûrement déblatérer dans sa petite tête de chat à ce que serait sa vie s'il était un oiseau. (No comment).
&
-le prix de la meilleure interprétation de Brindille, petite anorexique pré-pubère, accompagnée de sa meilleure-amie, Ficelle. (No comment).

Mmh...'Ai passé l'aspirateur dans ma chambre...J'entends déjà les cris de groupies de la foule déchainée qui se précipite, tendant les bras vers la nouvelle petite ménagère débarassée de tous ses cafards et autres punaises mal-lunées...eh bien oui, ce grand-jour est arrivé! 'Ai mis à fond le nouvel album des daft punk, que je vous conseille, jusqu'à ce que le sac aspirateur se bouche au moment de prendre Harvey, feu-Harvey. Bref, malgré ce contre-temps, j'ai pu me remettre au sport...(houla!)

Au programme :
Petite séance d'évacuation de gros bourlets (remarquez l'habile antithèse)
Prise de conscience que jdevrais peut-être arrêter la mousse au chocolat à 10h, les petits prince (de Lu) à 11h, la brioche à 13h, et le sirop de pêche, à 16h (heure du goûter, sacrée...)
Prise de poids (trop dommage), et puis de toute façon j'men fous parce que comme ça le chat est à l'aise sur moi.

Comme je lui disais, je crois que les sentiments sont l'une des plus belles choses d'une vie...(avec les pim's et disney land). Et puis on a dérapé sur les parcs d'attractions, il m'a dit qu'à 10 ans il avait été traumatisé par le bateau-pirate, parce qu'il croyait que c'était une balançoire géante...Et puis je lui ai avoué que j'étais passé sous un tourniquet, quand j'étais gamine, et je suis sûre que le gars en Ecosse m'a entendu ce jour-là, fatidique jour où d'après lui, "ceci explique cela"...

Bien décidée à arrêter les gâteaux et Cie, je fais du sport, de la gym, et tout ce qui s'en suit.
Le repas du soir a été correct et équilibré... ...jusqu'à ce que la boîte de pim's vienne tout gâcher!

Parce qu'il y a des existences troublées et des troubles existentiels
Parce que tout ce dont tu as foi te le rendra
Parce que Mulholland Drive est un film bien après explications

Nous devrions : tuer les personnes définitivement perdues dans leur egoïsme
                       croire en quelque chose, pour continuer d'exister (et éviter l'état végétatif, de ce fait)
                       avoir un ami qui a compris Mulholland Drive

Aujourd'hui est placé sous le signe de la cartomancie avec :

• La carte aux trésors, ou epopée déjantée à St Georges s/Allier.

Nous avions décidé de faire croire à tous les habitants du village que nous participions à la carte aux trésors -célèbre émission, édition "Démarche Internationale", et qu'ils allaient bientôt recevoir toute l'équipe technique plateau-télé-et-Cie. Elle, dossard #34, Anglaise hispanophone.
Moi, dossard #16, Espagnole hispanophone.
The Target : El Joven, ce petit garçon à vélo d'âge 10 ans, donc chance qu'il parle espagnol pire que nous.

Nous nous sommes donc retrouvées, courant à travers la cité (la ciudad), dossards volant aux vents, et accent hispanique plus que pourri...
Moi, à The Target : "Joven, joven! Donde esta la ciudad Lignat, por favor?"
Elle, se boulotant derrière un buisson.
Lui : "Lignat? C'est blablabla, descendez, blablabla, au feu, blablabla...Je vous y accompagne?"
Elle, surgissant de derrière son buisson : "Non! Euh...no...non accompagnado, please!"
Lui : "Vous êtes espagnoles?"
*On se carapate vite fait*
Lui : "Vous avez fait tomber ça!" Il nous tend le dossard #16, España, tout trempé par la pluie, donc pas du tout crédible.
Moi, cherchant un moyen de le faire partir à tout prix : "...Melting-pot?...Mel-ting-pot!"
Elle, meuglant tout d'un coup, voyant qu'il n'était pas décidé à s'émincer, mais bien à nous accompagner jusqu'au dit-lieu : "PEDLO!! (on fait semblant d'avoir retrouver notre camarade!)"
Et c'est là qu'on est tombé, par on-ne-sait-quel-moyen, dans un cul-de-sac, à appeler Pedro, avec Le Jeune qui nous épiait toujours sur son vélo...Nous rentrions alors par une course éffrenée pour échapper au Joven, et à sa bande d'amis qui commençait de se ramener...

• La carte aux étoiles

Bélier
Né entre le 31/03 et le 10/04
Engagez des pourparlers si la chance vous arrive par autrui ou le partenaire (17). Vos projets reçoivent un coup d'accélérateur, signez un accord et refaites le monde avec les amis (17, 23, 35, 46, 12, et le #complémentaire, le 46).

Taureau
Né au deuxième décan de la Sainte Lune sous le signe chinois du rat, descendant sauterelle irlandaise   
Selon votre ciel natal, Jupiter, Vénus et Saturne ne s'entendent pas et vous veulent des ennuis juridico-financiers avec vos supérieurs, fruit de l'automne (19, 23). L'addition des quatre loups et de l'étoile polaire verra votre karma ouvert et vos shakras vite refermés, méditez souvent et évitez le stress du à la post-natalité du signe du dragon par Pluton. Le Soleil brille.

Vierge
Né en Avril
Changez tout votre quotidien, vous êtes suivi(e) par quelqu'un qui vous tuera surement sous Saturne. Cela vous réussit! Une flèche de Cupidon risque fort de vous menacer, à moins qu'elle ne soit empoisonnée. Si j'étais à votre place, j'irais sur 3615ETEISSIER** (72€/sec).

N.B : Ces écrits sont des extraits édulcorés des prévisions de TV magazine. Si ça vous arrive vraiment, je décline toute responsabilité à voir Mme. Teissier.

J'ai voulu faire ressortir le côté artiste qui demeure en moi, autodidacte effarouchée que je suis, en ressortant ma guitare délaissée dans un fond de placard. Idée néanmoins fastidieuse, puisqu'on apprend à accorder la gratte. Et là, prouesse technique, je casse une corde. Je vais donc me résigner à la photographie d'insectes, c'est ça mon destin, en fait.

Quoi qu'il en soit, samedi, je vais pouvoir étaler mon répertoire de chansons d'Abba devant un public en délire, j'ai nommé la maison de "bon repos", euphémisme pour mouroir. Une foule déjantée va taper du pied sur "The love you gave, nothing else can save me...SOS"! Et là, on va entamer un canon plus que prometteur sur le refrain : "When you're gone (when you're gone)...How can I even try to go on (Ooh Yeah!)..."
Après que Lucette ait gagné pour la troisième fois une partie de scrabeul, on va (enfin) pouvoir déguster les fameuses "lunettes", trucs fourrés à la fraise avec deux gros yeux immondes, ils fournissent ça dans toutes les maisons de retraite. Une après-midi plus que prometteuse (tout comme mon talent).

Je me suis décidée à conquérir le monde informatique en renouvelant ce petit chose, et en refaisant la petite décor. *fierté*

Bon sang, non d'un philanthrope numismate, je viens de trouver 6 punaises dans ma chambre...2 vivantes, 4 mortes. Étant aux limbes des punaises, j'ai décidé de leur donner un nom, histoire de leur rendre hommage. Maintenant que j'y pense, j'aurais du les appeler comme les joyeux drilles de Réservoir Dogs. Il aurait fallu couper une oreille à l'un d'entre eux, malheureusement, la dissection de punaise n'est pas mon loisir favoris...

C'est une vraie invasion...quand je disais qu'il fallait que jpasse plus souvent l'aspirateur...

Ca c'est une entrée de star, qui fait branché (ou hip) avec son accent pourri (ou frenchy). C'est au choix.

Hoho, y aurait-il de la critique dans l'air? Hum...oui, je pense aussi! Toi, lecteur, évite ce genre de chose :

Le contexte : un film chinois, ou plutôt devrais-je dire un "carnage" nipon. Une histoire tant attendue de visionner, qui se passe sur une île où l'on y dépose une quarantaine de lycéens pour qu'ils s'entretuent et cela jusqu'au dernier...Ca paraît bien, hein! Et ben tu parles! Les acteurs jouaient trop trop mal, on comprenait pas grand chose à la situation parce que leur prénoms étaient inretenables (Washamasaki, Nokito, Trucmouka et Cie). Le type, mort de plus de 30 balles dans la poitrine, se relève pour décrocher le téléphone, a le temps de parler à son interlocuteur, puis défonce le portable, et est re-mort, ensuite, comme ça. C'était la scène la plus cocasse du film!
Tout ça pour te dire de ne pas le regarder.

Sinon, faut écouter la BO du film Vanilla Sky, qui est excellente...Mais bon, après, c'est au choix...
Une autre inspiration? C'est par ici...

Mais qu'est-ce que vous avez dans la tête?

Hier, soirée culturelle dans notre bon vieux Thiers...ville où il y a apparemment des cas pathologiques inquiétants. Je vais essayer de faire court, ce n'est pas chose façile. Déjà, nous entrons dans ce qu'on peut appeler la période frustrés de la vie, avec ce "jeune" homme, tête ahurie en apparence, une boîte de ricorée en main (ne me demandez pas pourquoi...). Cet hybride de Prince et du gars de la pub qui a l'air si heureux de boire actimel, mais pourtant paraît si crétin, nous a d'abord sifflé, comme il ferait pour son chien, puis a rétorqué : "Vou zêtes belle, mmh! hein, vou zêtes joli"... Après avoir ronflé auprès de ce sournois individu à tête de phoque effarouché, nous nous asseyons.
Un homme, moyenne d'âge 40 printemps hiver, feint de chercher une cigarette pour relever son manteau, nous dévoilant un cul. J'ai bien vu le subterfuge, Benny Hill. Après maintes looking-body, il nous a suivi. Arrivées au lieu de rendez-vous des acolytes, un type sort la tête d'une fenêtre. Perché du haut de son balcon -on l'appellera "Juliette" pour l'occasion, il se met à hurler : "Merguez-Saucisses!!!" à sa voisine plus qu'enervée de ce tapage diurne. Se tournant vers nous : "Hey, madmoizelles, vnez prend' un verre avec nous!". Quand il a vu notre refus, il a remis ça avec son "Merguez-Saucisses!!!" et a détourné la tête.
Dans la série vieilles connaissances, un type, qui nous avait au-préalable (il y a 5 mois de ça) demandé si on habitait Thiers, arrive, sa bande de corbeaux le suivant : "médmoizelle, vou zabité pa Thiers, hein!". Moi : "si", Elle : "Non"...Trop dommage.
Ce n'est pas fini, nous croisions bientôt le-dit tête d'illuminé, j'ai nommé le type qui ressemble étrangement au Dr Kovatch dans Urgences, et qui nous avait suivies jusqu'à ce qu'on se planque il y a de ça 5 mois. Conspiration, sans aucun doute. Il nous reluqua de haut en bas, puis partit dans sa voiture très (très) moche. Ce n'est pas fini. Vient l'heure du voisin pervers de ma charmante compagne. On l'a aussi croisé, celui-ça. Dans la quarantaine, sortant toujours aux mêmes heures, draguant en veux-tu en voilà par ses éternelles : "Madmoizelle...t'as des belles jambes, mademoizelle, tu veux pas venir prendre un verre chez moi? Paske...MMMMH, T'ES BELLE!" Bon sang, mais qui sont ces gens?
Résultat des courses : un changé de trottoir, un grognement, un "connard!" hurlé en pleine rue, des gens qui nous épient, un type qui croyait que le "connard!" lui était adressé, une voiture très (très) moche, et enfin, un resto chinois plus que sympathique, une soirée théâtre réussie, et des amis plus que de qualité...

La vie est belle...remplie de pervers, mais belle.

Ouais on le répètera jamais assez, mais il faut se protéger.

Et non, ça n'arrive pas qu'aux autres. Séjour à l'hôpital pour cause de salpingite. Si ça ne vous dit rien, salpingite = infection, inflammation, douleur atroce, stérillité... Donc pour que ça n'arrive pas souvent, protégez-vous. Les médecins vous regardent et vous inculpent alors que vous avez toujours utilisé un préservatif. C'est peut-être dû aux doigts, mesdemoiselles, dites-lui de se laver les mains. Peut-être aux tampons, évitez de les laisser traîner parce que vous avez la flemme d'aller aux chiottes le retirer. Merde, faites attention.